Wakeboard : de l'anglais wake = sillage et board = planche.
Bien plus récent que son cousin le ski nautique, le wakeboard, mélange de ski nautique, de snowboard et de surf (qu’on appellera d’ailleurs skurf avant wakeboard !) est apparu dans les années 80 en Nouvelle–Zélande. Si sa pratique met plus de temps à convaincre les foules, la faute en revient peut-être au surf qui passionne et fait rêver toute une génération, particulièrement depuis le >succès mondial du film Point Break.
C’est d’ailleurs à Allan Byrne, shaper néo-zélandais de certaines des plus belles planches de surf plébiscitées par la crème de la crème des surfeurs mondiaux dont Kelly Slater, que l’on doit la fabrication de la première planche de wakeboard. Son idée était simple : créer une planche entre surf et skate qui procure les mêmes sensations de glisse que le surf ou la planche à voile. Ainsi est née la première planche de wakeboard.
Du côté des États-Unis et à peu près au même moment, le surfer américain Tony Finn, réalise également une planche de wakeboard et la commercialise sous le nom de « The Skurfer ». L’engouement commence. Petit à petit, ce nouveau sport de glisse s’impose. Contrairement au ski nautique, les pieds ne sont pas dans deux skis distincts mais ils sont fixés sur une même planche. Comme en snowboard, la position du corps n’est donc pas face mais presque de profil, transverse et tracté la plupart du temps par un bateau à moteur.
En effet, contrairement aux pratiques sportives en mer comme le surf ou le kitesurf pour lesquelles vous n’avez besoin d’aucun engin motorisé pour ressentir un flot de sensations, le wakeboard nécessite, quant à lui, d’être tracté.e par un bateau à moteur. Le wakeboarder est tiré par le bateau, relié par une corde et un palonnier (poignée qui se trouve au bout de la corde) pour glisser sur l'eau. La vitesse permet de surfer la vague à l’arrière du bateau et de réaliser des virages.
En France, il faudra attendre les années 90 et la victoire du français Gregory Sevilla à Roquebrune-sur-Argens lors des championnats d’Europe en 1994 pour que ce sport se popularise. Grâce à la possibilité de réaliser de nombreux sauts et figures comme des backroll, frontroll, elephant, whirlybird, des 360, 720, 900 ou 1080, le wakeboard attire une jeune génération friande de sensations et de nouveaux défis physiques mais aussi artistiques.
Quelques conseils de sécurité à respecter :
1Bonne communication
Pour communiquer avec l’équipe sur le bateau, assurez-vous d’utiliser les mêmes signaux. Ce serait idiot de faire un signe qui dans votre esprit voudrait dire « ralentir » alors que dans celui du conducteur, il s’agit d’« accélérer » !
2Bon accompagnement
Normalement deux personnes doivent vous accompagner dans le bateau, la personne qui conduit et une personne qui s’occupe de vous.
3Bonne attention
Soyez vigilant.e.s aux autres personnes et aux obstacles dans l'eau. L’idéal étant de pratiquer le plus loin possible des baigneurs et baigneuses ainsi que des éventuels pontons si vous êtes débutant.e.s. En cas de rencontre inévitable, il n’y a pas qu’une seule chose à faire : lâcher le palonnier et s’asseoir.
Ski nautique et wakeboard : le match !
Vous n’avez jamais pratiqué ni ski nautique ni wakeboard et vous hésitez entre les deux pratiques ? Voici un petit coup de pouce forcément peu objectif :- - Vous avez plus de 40 ans et vous êtes ou avez été un as du ski alpin ? Le ski nautique est idéal pour vous !
- - Vous avez moins de 40 ans et vous êtes accro au snowboard, au skate, au surf ou aux trois à la fois ? Le wakeboard est votre sport !